[VIDEO] Ukraine : vos généreux dons sont en route

Hier, au départ d’Evreux, 8 semi-remorques ont pris la route en direction de l’Ukraine. A leur bord, près de 100 tonnes de dons collectés auprès des habitants via les communes et intercommunalités.

L’objectif était d’affréter 5 camions mais, devant la générosité des Eurois, ce sont 8 semi-remorques qui ont finalement pris la route vers l’Ukraine, lundi 6 février 2023. Lancée en décembre par le Département, l’appel aux dons a été largement entendu. Des centaines de communes, intercommunalités, entreprises et associations se sont mobilisés pour récolter un maximum de matériel.

Couvertures et lits médicalisés

« Ce second convoi humanitaire était vraiment très attendu ! », constate Alexandre Rassaërt, président du Département de l’Eure. « Nous avons dû affréter deux fois plus de poids-lourds que prévu pour charger la totalité des dons. » Vêtements chauds, lits médicalisés, groupes électrogènes, produits d’hygiène, casques réformés des pompiers ou encore aliments pour animaux composent la collecte de 85 tonnes.

Dans un premier temps, les dons arriveront en Pologne. Ensuite, ils seront distribués aux Ukrainiens évacués des zones de guerre vivant dans les villages des régions de Poltava, Vinnytsia, Zhytomyr et Khmelnytskyi et aux personnes présentes sur la ligne de front et dans les régions libérées de Kherson, Kharkiv et Mykolaïv. Le Département s’appuie, sur place, sur une fondation et des dizaines de bénévoles.

Une organisation optimale

Comme pour le premier convoi départemental, l’année dernière, l’ensemble des dons a été rassemblé à Evreux, sur le site de la Rougemare. Des agents volontaires ont prêté main forte afin d’organiser le matériel, le conditionner et le charger dans les camions. Par contre, contrairement à la dernière fois, le transport des dons n’est pas réalisés par des bénévoles eurois. « Nous avons souhaité aller au plus vite. En effet, les premiers camions que nous avons chargés sont attendus à destination dès demain soir (7 février) », explique Alexandre Rassaërt.

Si jamais la guerre devait se prolonger davantage, le Département n’exclut pas l’idée d’organiser un troisième convoi. Pour rappel, lors du premier convoi, le Département avait envoyé 55 tonnes de dons.