Actualités > RD675 : les poids-lourds contraints d’emprunter l’A13
Mobilité
C’est un véritable soulagement pour les riverains ! D’ici la fin de cette année, les poids-lourds en transit n’auront plus le droit d’emprunter la RD675, entre Maison-Brûlée et Bourg-Achard. Quatre communes euroises sont concernées : Caumont, Saint-Ouen-de-Thouberville, La Trinité-de-Thouberville et Bosgouët. A la place, les poids-lourds en transit* devront emprunter l’A13 toute proche.
Des habitants excédés
Cette décision forte des communes, du Département et de l’Etat, était un combat nécessaire, selon Alexandre Rassaërt, Président du Conseil départemental de l’Eure : « Il y a une vraie question de sécurité au quotidien, avec la pollution sonore, les vibrations, les fissures qu’elles causent et la vitesse parfois excessive des poids-lourds. On le voit, on le sent et cela devient insupportable. C’est grâce au lien de proximité que le Département entretient avec les communes que nous avons pu arriver à bout de ce dossier. »
25 % des accidents dus aux poids-lourds
En plus de la question de sécurité, cette interdiction de circulation répond également à la problématique de trafic en forte augmentation. « Près de 11 000 véhicules empruntent quotidiennement cette route, dont 11 % de poids-lourds, soit environ 1 100 à 1 200 par jour. Ce trafic a augmenté de 25 % ces 5 dernières années », rappelle Sylvain Bonenfant, conseiller départemental et maire de Caumont. Et d’ajouter que sur ce petit tronçon départemental de 11 km, « l’accidentologie due aux poids-lourds est nettement plus importante que sur les autres routes départementales : 25 % ici, contre 5 % ailleurs dans l’Eure. Cette interdiction de circulation est une action importante pour les riverains et pour tous les usagers de la route. » Avec cette nouvelle règlementation, le Département espère voir diminuer le trafic des poids-lourds de 30 % sur la RD675.
Des travaux de sécurisation également programmés
L’action départementale en faveur de cette route va bien au-delà de l’arrêté d’interdiction. « Sur les trois prochaines années, nous allons investir 250 000 € par an, soit 750 000 € en tout, pour la sécurisation de cet axe, en lien avec les communes », souligne Thierry Plouvier, vice-président du Département en charge des Mobilités.
*Ne sont pas concernés : les convois agricoles, les convois militaires, les véhicules de secours, les dessertes locales, les véhicules d’intervention et exploitation, les transports à la personne et le transports exceptionnels.