JO 2024 : qui sont les 8 bénévoles eurois qui porteront la Flamme ?

Référente en rétablissement en cancérologie, Anne-Marie préside l’association Body K&Co, qui est à l’origine d’un événement bien connu dans le Roumois : le Bosrou’mois rose. « Porter la flamme paralympique, c’est représenter tous les malades du cancer dans l’Eure. C’est partir de la maladie pour en faire quelque chose de positif à travers le sport. »

C’est le plus jeune des porteurs départementaux de la flamme. Visage bien connu des Gisorciens, Alan est porte-drapeaux depuis 10 ans. C’est son engagement pour la commune qui lui a valu sa sélection. « C’était inattendu et c’est un grand honneur ! » Il pratique également du sport, avec 12 ans de judo au compteur et de la boxe depuis 3 ans.

Née dans une famille de mordus de sport, Pauline est cheffe de projets sport au Département de l’Eure. Lorsqu’elle quitte le travail, elle enfile sa casquette de pratiquante, coach, bénévole et juge dans les nombreuses disciplines qu’elle pratique : athlétisme, football, tennis et rugby. « Je vis cette nomination comme une récompense. J’ai encore du mal à me projeter, mais j’ai hâte ! »

Présidant du club de tennis de table de Pacy-sur-Eure/Ménilles, acteur dans le sport adapté, Jean-Claude est un sportif depuis toujours et un bénévolat insatiable. « Je suis très honoré d’être porteur de flamme. Pour moi, c’était réservé aux athlètes de haut niveau ! Je vais prendre soin de transmettre ces valeurs : respect, amitié et excellence. »

Originaire d’Angola, Jeremias Mateus Nginamau est encadrant sportif au club de l’ALM Judo de la Madeleine à Evreux. Porter la flamme olympique, pour lui, est une manière de « remercier tout ce qui a été fait pour moi. Le dojo ALM m’a beaucoup aidé dans mes différentes démarches depuis mon arrivée en France. Je suis heureux de porter cette flamme ! »

Concentré de bonne humeur, Messaouda est un visage incontournable de la Madeleine, à Evreux. Médecin généraliste, du Foyer départemental de l’enfance, impliquée dans le Conseil de l’ordre des médecins, elle trace son chemin à la sueur de son front. « C’est comme pour les sportifs : il faut être courageux et se battre dans l’adversité. Le chemin était long. La persévérance paie ! »

Réserviste de gendarmerie, Tara ne manque jamais une occasion de s’engager. Bénévole dans les centres de vaccination d’Evreux pendant la crise sanitaire, elle aime « venir en aide aux personnes. » Porter la flamme olympique, pour Tara, c’est porter les valeurs qu’elle a apprises au judo et à la gendarmerie : « la discipline, le respect de l’autre, la cohésion et la solidarité. »

Présidente des Blouses roses d’Evreux, Isabelle et son association interviennent auprès des enfants hospitalisés et des personnes âgées en Ehpad, pour les écouter, les réconforter, les distraire. « Le bénévolat, c’est faire partie d’un groupe. On sait pourquoi on y va, on a des missions, on défend nos valeurs. Porter la flamme, c’est porter mes valeurs et celles de l’association. »