Événements > Archéo’briques : 5 révélations sur la nouvelle expo de Gisacum
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Le site archéologique de Gisacum, au Vieil-Évreux, nous a ouvert ses portes en avant-première pour plonger dans l’installation de sa nouvelle exposition. « Archéo-briques : Gisacum à l’assaut des clichés » vous invite à revoir, de manière ludique, quelques préjugés sur les Gaulois, l’archéologie et les thermes antiques, grâce à de grands dioramas et de belles scènes sous vitrines. Voici quelques anecdotes sur cette exposition à découvrir à partir de lundi 11 juillet.
1 / Une quantité de Lego® impressionnante !
Hélène et Stéphane, de l’association Colibrick, évaluent à environ 50 m2 la quantité de Lego® qu’ils possèdent. « Il est impossible d’avoir une compatibilité précise. Pour créer nos dioramas, nous avons besoin de beaucoup de pièces, de tailles et de couleurs différentes ; cela va au-delà des boîtes thématiques. » Ils estiment à environ 150 000 le nombre de pièces utilisées pour cette exposition. Spécifiquement conçues pour Gisacum, toutes les installations et scènes reconstituées sont uniques et originales. Cela a demandé plusieurs mois de travail.
2 / Les archéologues n’aiment pas vraiment Indiana Jones
« Le célèbre archéologue aventurier est à l’opposé de la réalité des archéologues d’aujourd’hui », révèle Cyrille, médiateur culturel à Gisacum, et concepteur de l’exposition. « Ils ne cherchent pas des trésors et ne partent pas à l’autre bout du monde. En France, seul 3 % du territoire a été fouillé. Alors il reste encore beaucoup à faire, juste à côté, pour en apprendre plus sur notre passé. » Pour combattre les clichés, un diorama est consacré à Indiana Jones. Plein de petits détails y sont à découvrir. Une vidéo de la youtubeuse « Passé Sauvage » révèle également les incohérences d’Indiana Jones.
3 / Des figurines contemporaines font écho aux objets historiques
Capitaine Crochet, Mario, Astérix, le pirate de One Piece, Phoebe de Friends ou encore le chevalier Link (Zelda), autant de références à l’univers du cinéma, du manga, du jeu vidéo et de la télévision ont été cachées un peu partout. Ces figurines vont vous aider à voir les collections archéologiques avec un regard neuf. En effet, l’anachronisme est une astuce des concepteurs de l’exposition pour interpeller, notamment, le jeune public. Un petit guide aide à tout comprendre, pour apprendre en s’amusant.
4 / Personne n’a le droit d’ouvrir les vitrines sauf…
Des saynètes en briques ont été installées à côté d’objets (très) anciens découverts sur le site archéologique de Gisacum. Problème : seule une personne habilitée peut ouvrir les vitrines où ils sont installés. « Pour des questions de sécurité et d’assurance, l’ouverture des vitrines se fait rarement », explique Cyrille. « C’est Stéphane, sous le contrôle avisé du régisseur, qui a déposé avec précaution Harry Potter, la princesse Raiponce ou encore Bob l’Eponge à côté de pions de jeux, d’objets de parure ou encore d’huîtres qui ont presque 2 000 ans. »
5 / Les thermes entièrement reconstruits
Un diorama est consacré aux thermes de Gisacum dont les vestiges sont visibles dans les jardins du site archéologique. Cette reconstitution en Lego® a été un vrai défi ! L’association normande Colibrick a travaillé à partir de visite sur le terrain, de plans et de photographies. Elle offre une vision précise du site en retraçant le rituel des bains tel qu’il était pratiqué par les Romains.
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