(VIDÉO) L’émotion des élèves du collège Simone-Veil

Invités par le Département de l’Eure à découvrir le film, « SIMONE , le voyage du siècle », le dernier long-métrage d’Olivier Dahan, les élèves du collège Simone-Veil de Bourg-Achard nous livrent leurs réactions.

La séance se termine dans la salle 2 du Ciné de Pont-Audemer. L’émotion est palpable quand le générique de fin du film « SIMONE », le voyage du siècle apparait sur l’écran. Le film, d’Olivier Dahan, conte la vie riche et tourmentée de cette femme politique engagée, de l’enfance jusqu’à la fin. Les élèves des classes de 3e du collège Simone-Veil de Bourg-Achard ont été conviés par le Conseil départemental à découvrir le film sur grand écran.

Un film bouleversant

Mais en sortant de la salle, ils sont un peu K.O. Margo n’a pas pu retenir ses larmes. « C’est très émouvant. Surtout lorsqu’elle parle de sa famille et de la vie dans les camps de concentration. » Evan, lui, a été marqué par le retour de Simone Veil à Auschwitz, en janvier 2005, avec ses petits-enfants. « Quand on la voit, dans le film, toucher le lit sur lequel elle a dormi quand elle était au camp, c’est très émouvant. » Pour Lynn, c’est son attachement à sa mère qui l’a le plus émue. Quant à Margot, Simone Veil est définitivement « une femme modèle, une icône ». Et tous de conclure : « Nous sommes fiers d’être dans un collège qui porte son nom ! »

Dans le programme d’histoire

Si les guerres mondiales figurent au programme des cours d’histoire des élèves de 3e, au collège de Bourg-Achard, Simone Veil est un peu le fil conducteur de l’année, en histoire et en français. « Nous sommes très heureux que nos élèves aient pu voir ce film où nous découvrons tous les moments-clé de sa vie. Au début de l’année, les élèves ont étudié le livre écrit par S. Veil, Une jeunesse au temps de la Shoah » expliquent d’une seule voix Estelle Peltier et Laurence Pigale, respectivement professeur d’histoire-géo et de Français du collège S. Veil.

Quand la réalité dépasse la fiction

« Mais le film va au-delà du livre. On découvre notamment toutes les mesures qu’elle a prises pour le milieu carcéral quand elle était ministre de la Santé ; son combat pour la dignité des prisonniers algériens dans les années 50 ;  l’épopée de la loi sur l’avortement en 1974, jusqu’à son engagement politique en faveur de l’Europe. »

La trajectoire de Simone Veil dépasse souvent la fiction. Et certaines scènes, notamment à la fin du film, sont saisissantes. « Elles ne peuvent laisser personne indifférent », concluent les deux enseignantes qui travaillent aussi sur un projet d’escape-game sur le sujet. « Il servira aux futurs élèves de 6e ».