La construction du nouveau bac 24, assurant la liaison fluviale entre Quillebeuf-sur-Seine et Port-Jérôme, est lancée. Visite sur le chantier, en Loire-Atlantique.
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Mobilité
Sur le chantier de construction navale Merré, de Nort-sur-Erdre, en Loire-Atlantique, la structure du futur bac 24 prend forme. Elus et techniciens normands ont pu s’en rendre compte sur place il y a quelques jours.
Ce bac, nouvelle génération, est appelé à prendre la relève du bac existant entre Quillebeuf-sur-Seine dans l’Eure et Port-Jérôme en Seine-Maritime.
Ce navire, mis en service dans les années 70, connaît des avaries régulières nécessitant des interruptions de service parfois de plusieurs semaines au grand dam des utilisateurs. En effet, le passage d’eau de Quillebeuf est particulièrement fréquenté : selon les comptages récents, environ 2000 véhicules par jour l’empruntent les jours ouvrés et environ 1650 véhicules les samedis et dimanches. Autant dire que les pannes à répétition sont une gêne conséquente.
Elles devraient appartenir au passé avec la livraison, au cours du premier semestre 2020, du bac nouvelle génération en cours de construction en Loire-Atlantique dans un chantier naval qui a une solide expérience dans ce domaine avec déjà 7 navires similaires à son actif.
Plus fiable et plus économique en fonctionnement
D’une longueur totale de 66 m dont 40 m pour le flotteur, ce nouveau bac pourra embarquer 145 passagers et 27 voitures sur trois rangées ou deux convois tracteurs et/ou semi-remorque de 44 tonnes chacun, complétés alors par 9 voitures et 57 passagers. Il pourra donc transporter davantage de voitures et de passagers que le bac qu’il est destiné à remplacer.
Il sera aussi équipé de propulseurs modernes, de puissantes pompes-jets disposées aux quatre coins du bateau, qui doivent limiter le risque d’avaries et permettre également de faire baisser sensiblement les coûts de fonctionnement du nouveau bac voulu et financé par les Départements de l’Eure et de la Seine-Maritime ainsi que par la Région Normandie. Car une telle embarcation destinée à maintenir le service public et gratuit de traversée de la Seine à un coût : 6 millions d’euros d’investissement partagés par les Départements de l’Eure et de Seine-Maritime (2,4 M€ chacun et par 1,2 M€ pour la Région).
Quant aux futurs coûts de fonctionnement, ils seront, selon un accord passé avec le Département de Seine-Maritime, partagés entre les deux Départements.
///// Quelques chiffres côté technique /////
- Longueur de coque : 40 mètres
- Longueur totale : 66 mètres
- Largueur : 11,20 mètres
- Nombre maximum de passagers : 145
- Nombre de véhicules : 27 VL ou 2 PL et 9 VL
- Port en lourd : 110 tonnes environ
- Vitesse maxi : 10 noeuds