Une source de pollution insidieuse
Mais cela a aussi un coût environnemental non négligeable. Avant d’être détruits par l’eau, l’air et les UV, un mégot sera présent dans la nature jusqu’à 5 ans, une canette 200 ans, un sac en plastique 450 ans et une bouteille en verre 5 000 ans. Et si les agents du Département ne ménagent pas leurs efforts pour assurer le ramassage des détritus sur le bord des routes, une partie forcément y échappe. Elle se retrouve alors possiblement broyée par les machines de fauchage. Des micro-déchets se forment. Ils peuvent s’infiltrer dans les nappes d’eau ou encore être ingéré par la faune sauvage et ainsi accroître encore la pollution.
Passible d’une contravention
Alors c’est une évidence : la route et les fossés ne sont pas des poubelles à ciel ouvert. Mégots, cannettes, bouteilles en plastique ou en verre et autres emballages sont à garder dans l’habitacle du véhicule et à mettre ensuite dans les bacs adaptés à la maison. C’est un tout petit effort que tout le monde peut faire. Et pour les plus réfractaires à prendre cette bonne habitude, sachez que le code pénal est assez limpide. Le fait de déposer, d’abandonner, de jeter ou de déverser, en lieu public ou privé, des ordures, déchets, déjections, matériaux, liquides insalubres ou tout autre objet de quelque nature qu’il soit est passible d’une contravention de 45 € à 450 €. A bon entendeur, on garde ses déchets jusqu’à la prochaine poubelle.