La rue Henry IV est située en centre-ville d’Ivry-La-Bataille. Une grande opération de rénovation a été entreprise par la mairie. Les trottoirs ont été réaménagés et le stationnement a été entièrement repensé. La voirie a aussi été reprise. Les commerces situés à proximité ont bénéficié des travaux également. Plusieurs terrasses ont été refaites.
Actualités > Ivry-La-Bataille : une rue inaugurée avec panache
Attractivité Social
Embellir la ville et la vie des habitants
Vendredi 6 septembre 2019, lors de l’inauguration, tous les élus ont salué la qualité du travail réalisé : « Les travaux contribuent à embellir la ville et améliorer la qualité de vie des habitants. » Les travaux ont coûté 271 000€ HT. La commune a bénéficié d’une subvention du Département de 81 000€, soit 30% de la réalisation.
Le président du Conseil départemental, Pascal Lehongre, présent à l’inauguration, a tenu à souligner qu’un autre projet de la commune, avait récemment bénéficié d’une subvention du Département : la réhabilitation de la salle de « La Porte à Bateau » : « Cette salle est devenue un pôle culturel pour l’enseignement de la musique et des arts plastiques. » Inaugurée cette année, le Département a participé au financement à hauteur de 40 000€.
« Ralliez-vous à mon panache blanc «
Au 16e siècle, la commune d’Ivry, baptisée par la suite Ivry-la-bataille, a été le siège d’une célèbre bataille au cours de laquelle la phrase attribuée à Henry IV- « Ralliez-vous à mon panache blanc » – est devenue célèbre.
« La bataille d’Ivry, le 14 mars 1590, est une bataille des guerres de Religion qui ensanglantèrent ponctuellement le royaume de France entre 1562 et 1598.
Elle oppose l’armée royale commandée par Henri IV à l’armée ligueuse, renforcée de contingents espagnols, commandée par le duc Charles de Mayenne. Elle se déroule dans la plaine de Saint-André entre la ville de Nonancourt et la ville d’Ivry, ensuite renommée Ivry-la-Bataille en souvenir du combat. Malgré leur supériorité numérique, les ligueurs sont mis en déroute.
C’est lors de ce combat qu’aurait été prononcé par Henri IV, en référence aux grandes plumes blanches que le roi avait fait poser sur son chapeau pour être plus facilement repérable pendant la bataille, le célèbre mais probablement apocryphe :
« Mes compagnons, si vous courez aujourd’hui ma fortune, je cours aussi la vôtre ; je veux vaincre ou mourir avec vous. Dieu est pour nous. Voici ses ennemis et les nôtres. Voici votre roi. Gardez bien vos rangs, je vous prie ; si la chaleur du combat vous le fait quitter, pensez aussitôt au ralliement : c’est le gain de la bataille. Vous le ferez entre ces trois arbres que vous voyez là-haut à main droite. Si vous perdez vos enseignes, cornettes ou guidons, ne perdez point de vue mon panache ; vous le trouverez toujours au chemin de l’honneur et de la victoire »
Cette harangue relayée par Agrippa d’Aubigné, et plus tard par Voltaire, est passée à la postérité, résumée en « Ralliez-vous à mon panache blanc »