80 collégiens eurois se challengent derrière les fourneaux

Le défi culinaire “À table c’est l’Eure” a débuté, jeudi 16 mai, à Bernay. Neuf collégiens de 3e, aussi stressés que motivés, se sont démenés derrière les fourneaux pour séduire les fins palais du jury. Ce concours, qui voit la participation de huit collèges eurois en 2024, se déroule jusqu’à la fin du mois de mai.

« Au début, on n’a pas cru pouvoir y arriver. Mais au final, ça a été une très belle expérience ». Enzo, élève de 3e, se lance pour prendre la parole devant le jury. « On a rencontré des difficultés. On a dû trouver des solutions ensemble, ça a créé du lien entre nous. On a aussi appris à se débrouiller tout seul, à se faire plus confiance et à s’écouter. (…) J’espère que vous apprécierez ce que nous vous avons préparé. Bon appétit. » L’édition 2023-2024 du challenge « A table c’est l’Eure » est ouverte ! Il dévoile une aventure humaine et un défi riche d’enseignements pour la première équipe en lice : la brigade de 9 élèves du collège Le Hameau à Bernay.

Une marraine inspirante

Ainsi, Yoni, Nohlan, Mattei, Shanna, Inès, Jonathan, Mathis, Laya et Enzo sont les premiers à passer devant le jury du concours culinaire organisé par le Département. En 2024, il mobilise huit collèges de l’Eure et environ 80 élèves. Pour ce challenge inter-collèges, les élèves ont pour mission de concevoir et préparer un repas complet (et de faire le service) pour dix convives avec un budget limité à 5 € par personne. Autre exigence : utiliser un maximum de produits locaux. « Comme vous, j’utilise des produits de l’Eure, ou de pas très loin, pour réaliser ma cuisine. C’est important. Alors j’ai hâte de découvrir ce que vous nous avez préparé comme recette, et surtout de goûter ! », a encouragé Kristel Froger, marraine 2024 du concours, spécialiste en photographie culinaire.

Les jeunes ont du talent

L’enseignante en bio-technologie, « leur coach », émue, a également partagé sa grande satisfaction : « Je suis extrêmement fière d’eux, ils ont su se dépasser et donner le meilleur d’eux-mêmes ». Sensibilisant les jeunes au goût et aux bonnes habitudes alimentaires, la préparation du concours permet de travailler plusieurs enseignements (maths, géographie…). Mené en interdisciplinarité, il a mobilisé le chef de cuisine du restaurant scolaire et la professeure de français. Quatre entraînements « grandeur nature » ont été réalisés avant le passage devant le grand jury. « C’est beaucoup de stress », reconnait Matthis, « mais je suis content d’avoir montré qu’on pouvait être autonome du début à la fin de l’épreuve ». Rendez-vous mercredi 22 mai, aux collèges Jean-Jaurès à Évreux et Jacques-Daviel à Mesnil-en-Ouche, pour la prochaine étape de ce défi culinaire avec deux nouvelles équipes de jeunes plein de talents !