Actualités > Du stress… et une sacrée expérience à la clé !
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Depuis la porte entrouverte des cuisines, on entend le cliquetis des casseroles, le grésillement des poêles. Mais pas un mot de trop : chacun reste concentré. « C’est l’aboutissement de plusieurs semaines de préparation », explique Emmanuelle, leur enseignante, qui les a encadrés et encouragés tout au long du projet.
Organisé chaque année par le Département de l’Eure, ce concours inter-collèges célèbre le « bien manger » et la créativité culinaire des jeunes. Pour cette édition, six établissements sont en lice. Le principe ? Composer un menu complet – entrée, plat, dessert – avec un budget serré de 5 euros par convive, en privilégiant les produits locaux. Et ce n’est pas tout : le jury évalue aussi l’originalité, la technique, la gestion des quantités, la présentation, ou encore le gaspillage alimentaire.

Seront-ils sur le podium le 19 juin ?

« Douze critères au total », précise Sébastien, conseiller technique restauration au Département, membre du jury du jour. « Ce matin, on a vu une équipe très appliquée, qui n’a pas eu peur de se lancer dans des préparations techniques comme la pâte feuilletée maison ou les tuiles à dresser dès la sortie du four. »
Le menu imaginé par les élèves de 3e va vous donner l’eau à la bouche : effeuillé de fromage normand sur son lit de miel, cascade de pommes de terre en escale marine, tuile France boisée. Une prestation qui a visiblement séduit le jury, également composé de Nathalie, ancienne cheffe de cuisine à Gaillon, et Perrine, secrétaire générale du collège de Saint-André-de-l’Eure.
Rendez-vous le 19 juin pour la remise des prix et le dévoilement du palmarès. D’ici là, les jeunes chefs savourent leur performance. « On était super stressés, mais aussi impatients », raconte Diego. « C’est une belle expérience. On a gagné en autonomie, en confiance aussi », conclut Noa.



Chloé, la cheffe d’équipe attentive
« C’est l’équipe qui m’a choisie comme cheffe pour le concours. Mon rôle, c’était d’être un peu partout : vérifier que tout se passait bien, aider quand il y avait besoin, répondre aux questions. En cuisine, malgré le stress, tout s’est bien déroulé. Les étapes les plus difficiles ont été la réalisation de la tuile pour le dessert et la pâte feuilletée pour l’entrée. »


Diego, le futur barman
« J’ai fait un stage dans la restauration en 4e, et ça m’a vraiment plu. Je veux m’orienter dans ce domaine, passer un CAP de service en salle, puis si possible me spécialiser comme barman. J’avais entendu parler du concours l’année dernière et j’avais très envie d’y participer. Mon rôle, c’était de faire les tuiles pour le dessert, et j’ai aussi assuré le service à table. »

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