Informatique : deux collégiens eurois sur le podium

Rémi : « Cette année, il y avait trois exercices indépendants qui pouvaient être réalisés dans l’ordre qu’on veut. Dans le premier, il s’agissait      de créer une route pour des bateaux engagés dans la Transat Jacques-Vabre. Il fallait utiliser le logiciel de programmation scratch. Ce n’est pas compliqué car finalement c’est du français ! Dans l’exercice 3, il fallait générer avec scratch un tableau à la façon du peintre Pietr Mondrian (tableaux réalisés avec des rectangles de couleurs). La galère ! Quand j’y repense, j’aurais dû faire des sprites (appelés aussi lutins ou éléments graphiques) à qui on assigne une tâche particulière. »

Nathan : « L’exercice 2 portait sur la compression de texte à partir de poèmes. Les ordinateurs stockent et transmettent de grandes quantités de données. Pour optimiser l’espace de stockage et la transmission d’information, ils compressent ces informations. Ainsi, des mots s’ils sont écrits à plusieurs reprises sont codés pour ne pas être répétés et donc être moins lourds. »

Rémi : « Le jour de l’épreuve, dès le début, on a vu que le scratch, c’était pour moi, et la compression pour Nathan. Je fais déjà du scratch chez moi. J’ai l’habitude de faire de la programmation. Au final, deux exercices étaient courts mais durs à résoudre, l’autre a été plus simple mais long à exécuter. On aurait réfléchi davantage, nous serions arrivés premiers ! »

Rémi : « Quand M. Lefèvre, notre prof de maths, nous a parlés de ces Olympiades, on ne s’attendait pas à être sur le podium. On s’est entraîné. On est content. Lors de la remise des prix, on a eu des cadeaux ! Une calculatrice qui permet de jouer et de programmer, une clé USB, un livre d’énigmes géométriques, un livre sur Le Havre. On est allé à l’université du Havre pour recevoir notre diplôme et nos cadeaux. C’était cool d’y rencontrer des profs durant un après-midi avec des ateliers et des énigmes à résoudre. »

Rémi : « Au collège, on participe à l’atelier d’informatique du prof de technologie, sur le temps du déjeuner. On y apprend à programmer un robot. On a un ordinateur chez nous, un téléphone, on n’est pas exclus de l’informatique. On est une génération qui grandit dedans. On veut avoir l’explication de ce qui se passe dans les jeux vidéo. »