Actualités > Stop aux violences sexuelles dans le sport et l’animation
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Panorama. En accusant publiquement de viol son entraineur, la patineuse Sarah Abitbol semble avoir libéré la parole d’autres victimes. Depuis ces révélations début 2020, la cellule ministérielle qui recense les violences sexuelles dans le sport a enregistré quantité de signalements. Ainsi, sur l’année 2021, 655 personnes ont été mises en cause, dont 97 % d’hommes, dans le cadre de 610 affaires au total, concernant 54 fédérations sportives. Le mur du silence se brise.
Concrètement. Parmi les personnes mises en cause, il y a une « représentation importante des éducateurs sportifs », à plus de 60 % (365). 90 % des affaires concernent des faits à connotation sexuelle, 10 % étant des faits de violences physiques ou psychologiques, et 80 % concernent des personnes de sexe féminin.
2022, le thème des violences sexuelles dans le sport et l’animation reste encore tabou. Aussi le Département et PSL 27 avec leurs partenaires ont-ils décidé d’adopter une approche par le spectacle afin de sensibiliser et faire tomber le voile par le biais d’une soirée thématique. Jeudi 24 novembre 2022, à partir de 18h, la troupe du collectif de l’Atre se produira à l’Hôtel du Département de l’Eure. Elle présentera plusieurs scénettes théâtrales (de 45 minutes) qui aborderont de façon explicite les violences sexuelles dans le sport et l’animation. Une image vaut parfois plus que mille mots ! À la suite se tiendra un débat (d’environ 1h30), suivi d’un cocktail tenu par Marie Kurry (Cuisine Nomade).
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