On connaît les qualités du lin pour le textile. Un peu moins pour son utilisation dans l’automobile, l’aéronautique ou le sport. Dans l’Eure, il faut ajouter, la sauvegarde du patrimoine. Explications.
En septembre dernier, à l’occasion des Journées Européennes du patrimoine, le Département et l’artiste François Abélanet enchantaient les Eurois. Au cœur du domaine d’Harcourt, dans le château de Gisors, à Giverny et dans une dizaine d’autres sites, des milliers de fleurs de lin donnaient naissance à des œuvres éphémères, visuelles et étonnantes. Durant deux jours, de très nombreux visiteurs se sont laissés prendre par l’illusion d’optique de la perspective.
Nombreux également sont ceux à être tombés sous le charme des petites fleurs de lin réalisées pour l’occasion. D’où l’idée du Département et de la Fondation du Patrimoine de mettre à l’actif de la petite fleur bleutée une nouvelle qualité : celle de la préservation du patrimoine dans l’Eure.