Vivre et bouger en toute sérénité

Des infrastructures plus sûres
Le Département de l’Eure gère et exploite les routes départementales, comprenant dépendances routières, ouvrages d’art et équipements de la route. Elle aménage, modernise et sécurise le réseau routier. Environ 350 agents interviennent ainsi chaque jour sur le réseau, déployés depuis les 3 unités territoriales prenant appui sur 21 centres. Leurs missions :
- gérer et entretenir 4 214 km routes départementales, 116 km de voies vertes et 806 ouvrages d’art (pont, murs de soutènement, ouvrages hydrauliques) ;
- moderniser et aménager le réseau routier grâce à des projets structurants pour le territoire comme la déviation de Bourg-Achard et de Beuzeville, la sécurisation de la RD321 à hauteur de Criquebeuf-sur-Seine… ;
- assurer une veille hivernale pour agir face aux intempéries (salage, déneigement…) et intervenir en cas d’accidents ;
- réaliser le fauchage raisonné des bords de routes.

Le Département a un plan d’investissement de 125 millions d’euros pour entretenir les routes (70 M€), les moderniser (33 M€), les sécuriser et soutenir les projets des collectivités (22 M€).
Investir pour moderniser le réseau routier eurois
Afin de réduire les nuisances (sonores, pollution, sécurité des piétons…) pour les riverains, fluidifier le trafic et limiter le passage des poids-lourds en centre-ville, le Département investit dans des projets routiers structurants sur différents territoires de l’Eure. La collectivité a prévu une enveloppe spécifique de 33 millions d’euros pour moderniser son réseau. Parmi les grands chantiers réalisés ou actuellement en cours, il est à noter :
- la déviation de Beuzeville, désormais achevée. Financée à 80 % par le Département et 20 % par la Région, elle aura coûté 10,8 M€ ;
- la réalisation d’un nouveau carrefour giratoire (1 M€) sur la RD 675, à Pont-Audemer, pour répondre à des projets de développement économique ;
- la déviation Nord Ouest de Bourg-Achard mise en service en novembre 2021. Financée entièrement par le Département, ce vaste chantier a nécessité, au total, près de 5,5 M€.
Rénovation des grands ponts sur la Seine
Traversée de nombreuses rivières, l’Eure doit pouvoir compter sur ses ponts. La cellule ouvrages d’art du Département suit et gère l’entretien de 700 ponts. Contrôles, visites subaquatiques et opérations de réparations sont effectués tout au long de l’année. En plus de l’entretien courant, le Département a rénové des grands ouvrages permettant de traverser la Seine : Saint-Pierre-du-Vauvray (2018), Vernon (2019) et Courcelles-sur-Seine (2020). Jusqu’à fin 2022, 3,5 M€ sont investis dans la rénovation du pont suspendu des Andelys. En 2023 et 2024, une deuxième phase de travaux sur le pont de Courcelles-sur-Seine sera réalisée pour la réfection et la remise en peinture des parties métalliques.
Un nouveau bac pour traverser la Seine
A hauteur de Quillebeuf-sur-Seine ou Port-Jérôme, les habitants peuvent traverser le fleuve gratuitement grâce à un bac maritime. Face au vieillissement des navires en service, le Département de l’Eure a investit 2,4 millions d’euros dans la construction d’un navire neuf et moderne, le Bac 24. Il est en service depuis octobre 2020. D’une longueur totale de 66 m, ce nouveau bac peut embarquer 145 passagers et 27 voitures.

Fauchage des bords de route : ni trop, ni trop peu
Aucun produit phytosanitaire, deux tontes partielles et une seule coupe totale par an : le fauchage en bord de routes départementales se déroule chaque année de mai à novembre. Une trentaine de tracteurs sont mobilisés pour entretenir environ 1200 ha de dépendances vertes.
Parce que les talus, fossés et accotements abritent de nombreux animaux et végétaux, la coupe de l’herbe doit à la fois concilier sécurité des usagers, protection de l’environnement et préservation de la biodiversité.
Afin de garantir une bonne visibilité, le fauchage est systématiquement réalisé sur toute la largeur de la dépendance routière à l’approche des panneaux, des intersections et des virages. L’accessibilité aux accotements est également maintenue grâce à un fauchage suffisant pour permettre le stationnement d’urgence des véhicules et l’éventuelle circulation de piétons.
Le Département réalise un fauchage plus important pour endiguer la prolifération d’espèces indésirables à proximité de parcelles cultivées (chardons notamment), et porte une attention particulière pour les espèces invasives (Berce du Caucase et la Renouée du Japon).
Des itinéraires cyclables en bord de Seine et dans l’Eure
Ouvert en 2020, l’itinéraire cyclable « La Seine à Vélo » constitue un point d’attraction fort pour développer un tourisme doux et porteur de retombées économiques. Grace aux nouvelles portions de voies vertes aménagées chaque année, la Seine à vélo permet de se balader sur les berges de la Seine, en sécurité et dans le respect de l’environnement, contribuant ainsi à l’attractivité du cadre de vie des Eurois.
Au-delà de cet itinéraire d’envergure internationale (cité dans le New York Times et le National Géographic !), le Département développe un réseau cyclable de plus de 650 km dont la moitié en voies vertes. Cela permettra de de proposer 10 autres itinéraires cyclables. A l’échelle plus locale , les 170km d’aménagements cyclables existant et les 180km nouveaux aménagements en cours d’études, sont autant d’atouts favorisant une mobilité cyclable, au quotidien, pour les Eurois.


Prévention du bruit dans l’environnement
Le terme de « pollution sonore » s’applique aux effets provoqués par des bruits ayant des conséquences sur la santé des personnes, de la simple gêne momentanée à des troubles plus graves.
On peut distinguer les bruits selon leur source :
- installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE),
- bruits de voisinage (bruits de comportements, de chantiers, d’activités sportives et culturelles, bruits des entreprises non classées ICPE, transport aérien, ferroviaire et routier).
Au niveau européen, pour prévenir ou réduire cette « pollution sonore », la directive n° 2002/49/CE du 25 janvier 2002, impose à différents pouvoirs publics l’élaboration de Cartes Stratégiques de Bruit (CSB) et de Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE). Ils prennent en compte les seuils de dépassement de bruit retenus pour le bruit routier par la directive européenne soit 68 décibels en journée et 62 décibels la nuit pour les routes dont le trafic annuel est supérieur à 3 millions de véhicules par an (soit 8.200 véhicules / jour).
Le Département de l’Eure, gestionnaire d’un réseau routier de 4210 km, dispose donc d’un PPBE rédigé dans le cadre de la 1ère échéance de cette directive européenne « bruit ». Il a été mis à jour en 2019 dans une version regroupant les 2ème et 3ème échéances et le sera à nouveau en 2024 dans le cadre de la 4ème échéance.