Les aides à domicile sont souvent mal rémunérées et trop peu considérées. Et pourtant, elle jouent un rôle clé pour le maintien à domicile des personnes âgées. « La crise sanitaire a mis en lumière les difficultés du secteur », explique Isabelle Jollivet-Perez. « Mais il y a du changement » assure la directrice du secteur solidarité-autonomie au Département de l’Eure, heureuse d’annoncer 3 pistes intéressantes pour rendre le métier plus attractif.
- Dans l’Eure, 2200 aides à domicile interviennent chez les 6000 personnes bénéficiaires de l’APA.
1- Première bonne nouvelle : la revalorisation des salaires
En effet, à partir du 1er octobre, le Département et l’État concrétisent une hausse des salaires inédite, à hauteur moyenne de 13% à 15%. Cette revalorisation s’adresse aux 209.000 personnels des SAAD ; les services d’aide et d’accompagnement à domicile des structures associatives . Cette hausse est certes historique mais elle est loin de rattraper le retard pris dans le secteur. « Certaines n’avaient même pas le SMIC », déplore Isabelle Jollivet-Perrez.
Mais pour ce secteur qui peine à recruter, c’est assurément une bonne nouvelle. Et ce n’est pas la seule…
2- Deuxième bonne nouvelle : des équipes plus autonomes
Pour rendre le métier plus attractif, faire baisser l’absentéisme et améliorer les conditions de travail, le Département de l’Eure pilote une expérimentation nommée « autonomisation des équipes ».
« Concrètement, les aides à domicile vont gérer entièrement leur planning…