Actualités > Isolement des seniors : des solutions qui fonctionnent
Social Aides
L’isolement des seniors préoccupe de nombreux pays européens. Pour trouver des solutions, développer des actions concrètes, le Département de l’Eure s’est inscrit au programme européen de coopération franco-anglaise “Interreg”. A Giverny, une journée de bilan s’est tenue mardi 7 mars 2023. Elle a mis en lumière les nombreuses expérimentations réalisées dans l’Eure et dans les régions anglaises du Kent, du Suffolk et du Medway.
Expérimentations réussies
Ainsi, le Département de l’Eure a déployé plusieurs dispositifs expérimentaux auprès de 200 personnes âgées isolées sur 5 communes (Vernon, Les Andelys, Breteuil, Mesnil-en-Ouche et Grand-Bourgtheroulde). Parmi les actions, on retrouve le pack autonomie (tablette ergonomique, éclairage nocturne), le réseau de voisins solidaires ou encore, la démarche Monalisa. Du côté des anglais, plusieurs actions ont aussi été mises en œuvre : un coin bavardage dans une supérette, un van « lien social » pour aller à la rencontre des personnes isolées dans la campagne, un atelier musique et chant, etc.
Des chiffres effrayants
« Il nous fallait un site aussi exceptionnel que Giverny pour clôturer cette aventure merveilleuse ». Anne Terlez, vice-présidente du Département en charge des personnes âgées, n’est pas peu fière du travail réalisé par les équipes du Département de l’Eure « qui ont porté sans faille le projet côté français depuis 5 ans. » Lors de son discours, l’élue a fait part « de chiffres effrayants » qui démontrent toute l’importance de « développer une politique de lutte contre l’isolement des seniors. En France, le débat sur la réforme des retraites occulte complètement le défi majeur que représente l’évolution démographique de notre pays. »
Et après ?
L’expérimentation “Interreg France-Manche” touche à sa fin. Désormais, une étude d’impact social est menée par l’Université de l’Essex sur les différentes actions développées. « Je ne sais pas quels seront les résultats, mais je sais que nous sommes beaucoup trop engagés pour ne pas poursuivre cette aventure humaine, technique et scientifique », a conclu Anne Terlez.